L'ANCRAGE

La sophrologie permet l’autonomisation dans la prise en charge psychosomatique. Cela passe notamment par l’ancrage.

Etre ancré c’est être à sa place, face, avec et dans le monde. C’est être bien dans son corps pour être bien dans la relation au monde. L’ancrage est donc essentiel pour vivre en adéquation avec ce qui nous entoure.

Les pieds sur terre, la tête dans le ciel : être et avoir conscience de soi, de son schéma corporel, de sa place au monde.

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Nous pouvons nous comparer à un bateau. Notre ancre est solidement accrochée dans les fonds marins. Le bateau est relié par une chaine à l’ancre. Ainsi, le bateau bouge, s’adapte aux événements et éléments extérieurs, tout en étant en équilibre, à sa juste place.

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Nous pouvons également prendre l’image d’un arbre et nous identifier à lui. Enraciné solidement et profondément dans le sol, nous nous ressourçons par la connexion à la terre. Les branches montent haut vers le ciel pour capter l’énergie du soleil. Ainsi nous sommes à notre juste place et nous nous adaptons aux divers éléments et événements de la vie, tel l’arbre s’adapte aux saisons.

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Les bienfaits de l’ancrage :

- vivre le moment présent,

- se sentir à sa place,

- de développer la sérénité,

- développer sa présence au monde,

- d’augmenter la confiance,

- d’avoir plus d’énergie,

- vivre ici et maintenant,

- lâcher prise...

Comment travailler l’ancrage :

La sophrologie permet de mieux s’approprier son corps, son unité corporel et en prendre conscience.

Les exercices biodynamiques en séance de sophrologie, permettent de prendre conscience de son schéma corporel, de la place dans l’espace, de son ancrage avec la notion de gravité terrestre.

Voici 2 exercices pour prendre conscience de la gravité terrestre, de notre place et d’harmoniser notre bien-être, notre stabilité :

1. Assis, les pieds au sol, prendre conscience de ses points d’appui, les pieds bien à plat, le contact des cuisses sur l’assise, les points de contact des fessiers, du bassin. Observer la répartition du poids de son corps dans cette position. Prendre un temps d’intégration. Les effets : prise de conscience du poids du corps, du schéma corporel, de sa position d’union entre terre et ciel, de la descente du point de gravité pour d’avantage de stabilité, d’équilibre.

1. Poser son attention sur sa respiration. Puis poser une main sur le ventre et expirer lentement afin de vider tous l’air des poumons en laissant le ventre se creuser. Inspiration par le nez, laisser l’air s’installer uniquement au niveau de la sangle abdominale, comme si c’était un ballon qui gonfle. Puis expirer lentement. A refaire 3 fois. Prendre un temps d’intégration des sensations. Les effets : la respiration descend dans le hara (le point d’ancrage corporel, le centre vital et énergétique). Ainsi, prise de conscience du hara, renforcement l’ancrage, pour d’avantage de stabilité, d’équilibre.